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FR EN IT RU Histoire
Charles Frederick Worth (13 octobre 1826 – 10 mars 1895) est considéré comme le père de la « Haute Couture ». Bien qu'il soit de nationalité britannique (il est né à Bourne, dans le Lincolnshire, en Angleterre), Worth a laissé sa marque sur cette industrie, devenue par la suite typiquement française. Il a créé la Chambre Syndicale de la Couture Parisienne. C'est lui qui, au-delà des modèles uniques, sur mesure, fabriqués à la commande pour ses riches clientes, développa une collection de modèles qu'il présentait, sur des mannequins vivants, dans les salons luxueux de sa maison de couture. Auparavant, les clientes commandaient leurs robes, et le tailleur exécutait. Désormais, elles choisissent un modèle dans la collection. Après Worth, d'autres poursuivirent dans la même direction, comme les sœurs Callot, Jean Patou, Paul Poiret, Vionnet, Lanvin, Chanel, Schiaparelli, Cacharel, Balenciaga et Dior. Certaines de ces maisons existent encore aujourd'hui. Au milieu des années 1960, un groupe de jeunes stylistes apparus dans le sillage de Dior et Balenciaga créèrent leurs propres maisons. Les plus célèbres sont Yves Saint Laurent, Pierre Cardin, André Courrèges et Emanuel Ungaro. Plus tard au XXème siècle apparurent notamment Christian Lacroix, Jean Paul Gaultier et Thierry Mugler. Aujourd'hui, la haute couture n'est plus l'activité essentielle, en termes économiques, pour la dizaine de grandes maisons parisiennes qui la pratiquent encore. D'abord parce qu'elle n'est pas rentable : les exigences de ce métier (travail long, réalisé à la main dans des ateliers français, etc) ont pour conséquence des prix inabordables au commun des mortels. Certaines robes se négocient plus de 100 000 euros. Cette activité permet de faire subsister nombre de fournisseurs, dont l'entreprise est généralement artisanale et ancienne, à l'instar du brodeur Lesage ou du plumassier Lemarié. Mais si elle n'est pas rentable, la haute couture sert de vitrine pour diffuser l'image de marque des maisons, ce qui leur permet de commercialiser du prêt à porter vers une clientèle plus large ainsi que, de plus en plus, des accessoires et des parfums, deux activités extrêmement rentables. Certaines maisons sont connues pour avoir poussé à l'extrême cette logique de la licence et du merchandising, comme Pierre Cardin, dont le prestige dégringola rapidement, le surnombre et la mauvaise qualité des produits portant sa griffe dévalorisant peu à peu le prestige de sa marque. Enfin, depuis les années 1960, la scène de la mode s'est internationalisée, et les clientes ont pris l'habitude de prêter attention également aux créateurs de New York ou de Milan, Paris conservant cependant son rôle de capitale de la mode.
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